Pesquisar seu artigo aqui

dimanche 14 janvier 2018

PEUPLES NOIRS DU MONDE ENTIER INSULTÉS, INDIGNEZ-VOUS CONTRE VOUS-MÊMES ET NON CONTRE LES OBSCÉNITÉS DE L´AUTRE...

Résumé

Cet article a pour objectif de réfléchir sur les propos incenssés de celui qui occupe une fonction dignitaire – la plus haute de la première puissance militaire et politique au monde –, ainsi que sur les opportunités qu´ils pourraient inspirer aux nations noires choquées afin qu´ils puissent continuer à jouer leur vrai rôle dans un monde beaucoup plus humain, humaniste et humanisé.

Mots-clé: Insultes. Indignations. Conscience.

Abstract

This paper aims to reflect on the incensed remarks of one who occupies a dignitary position – the highest of the world's leading military and political power –, as well as on the opportunities they could inspire to shocked black nations so that they can continue to play their true role in a much more human, humanistic and humanized world.

Keywords: Insults. Indignation. Consciousness.

1.      Rappel des faits

Depuis le vendredi 12 janvier 2018, il est possible de lire dans les journaux américains, notamment  Miami Herald, et internationaux comme Le Figaro et Le Monde, sur les réseaux sociaux (facebook, twitter) des propos d´un président américain ne méritant pas ici, à mon humble avis, aucun qualificatif à force qu´ils réflètent les balivernités les plus rétrogrades de la société étatsunisienne tant sur le plan politique qu´historique et diplomatique. Ce dernier aurait déclaré en faisant allusion aux migrants africains, haitiens ou salvadorègnes: ''why are we having all these people from shithole countries come here? he asked according to The Washington Post. En des termes racistes et zénophobes ''shithole countries'' se traduit par ''pays de merde''. De l´avis de Ileana Ros-Lehtinen, une représentante du parti républicain, ces propos regrettables n´auraient même pas dû être prononcées dans une chambre fermée voire à la Maison Blanche. Quel peuple nègre de la terre, digne et fier de lui-même, ne se sentirait-il pas offensé par ces propos? Aucun. Absolument aucun. Et, de fait, les indignations surtout du côté des pays africains n´ont pas tardé à pleuvoir, dans les quatre coins du monde les consciences nègres s´en sentent révoltées. Du simple citoyen aux grands dignitaires, tous et toutes ont raison de dénoncer de tels comportements désaxés.

En tout cas, le fait même d´écrire là-dessus démontre non pas une certaine importance, mais traduit une certaine attention, et, l´on saurait passer sous silence de telles insultes ou les prendre avec légèreté. En outre, même si elles ne sont pas à la hauteur de ce que représentent les États-unis en tant que peuple, nation et puissance sur l´échiquier historique mondial, même si elles se réduisent uniquement à son personnage et à sa personne, rester indifférent vis-à-vis d´elles ce serait de la pure lâcheté et de la pire trahison. Toutefois, nos réflexions auront un caractère centriste pour analyser ces propos dans un juste milieu et comprendre ce qu´ils pourraient bien apprendre et apporter de positif à ceux et celles à qui ils ont été adressés.

2.      Ce que traduisent les obscénités trumpiennes

D´entre jeu, il convient de mettre à l´écart tout amalgamme en essayant de ne pas faire de ces propos ceux des groupes qui proclament le suprémacisme blanc aux États-Unis ou en Engleterre, et encore moins ceux de la race blanche en général même s´il y en a des similitudes. C´est tout à fait autre chose. De même, ils ne doivent, en aucune façon, concerner le peuple américain dans son ensemble. Bien heureusement, certaines personnes lucides et avisées ont rapidement pris leur distance par rapport à ces grossièretés. Donc, rien à voir. En revanche, ces propos ignobles ne devraient engager, j´en suis convaincu, que son auteur ainsi que son passé, son histoire, sa croyance, sa culture, sa formation, sa manière de penser, mais surtout sa santé mentale[1]. Ils sont l´image tout craché de l´homme atypique qu´il est. De toute façon, c´est le peuple américain si aimable, hospitalier, moral, croyant qui en souffre le plus et qui, de surcroît, est contraint de porter le fardeau des péchés mortels dûs aux absurdités et dérives d´un homme qui lui a été imposé par un système. Ce qui s´est passé à la Maison Blanche ce 12 janvier – si réellement de tels propos ont été tenus – n´est autre que l´ expression d´un homme en déséquilibre mental.

Cependant, je crois que les obscénités de ce monsieur dont je n´ose même pas citer le nom vu qu´il m´est totalement indifférent, dont quiconque aura lu cet article saura de qui il s´agit, ne doivent être ni trop valorisées ni trop banalisées, mais appréciées et comprises dans un juste milieu où les deux extrêmes, à savoir, noirs et blancs, ou encore migrants et autochtones, plus que jamais concernés, sont problématiques. Les peuples noirs auraient besoin de s´indigner contre eux-mêmes, de se rabattre sur eux-mêmes, de se faire eux-mêmes la morale d´avoir craché sur leur propre histoire en laissant aux pays occidentaux, notamment les Etats-Unis, corrompre leur cerveau, leur société, leur système, leur histoire, leur croyance, leur religion, leur culture, enfin, tout ce qui constitue leur structure sociale, politique, économique, symbolique et idéologique pour accoucher des dirigeants corrompus, dictateurs et facistes dans leurs intérêts exclusifs. Il faut surtout qu´ils comprennent que ce dernier vient de leur offrir une occasion en or pour se repenser. C´est le moment indispensable pour eux, non pas dans un esprit de suprémacisme noir en lieu et place du suprémacisme blanc, mais dans celui d´un amour humain, humaniste et fort - absent chez certains - de montrer qu´ils peuvent se transformer, se gouverner eux-mêmes et s´imposer sur la scène internationale.

Les peuples noirs ont une histoire qui a été et continue d´être saluée en maintes occasions avec grandeur, extraordinarité et considération par des intellectuels chevronnés du monde entier, de ce fait, ils ne sauraient être rabaissés, méprisés ou humiliés par les propos d´un débile, d´un incervellé ou d´un erratique dont le seul mobile se résume à l´argent et aux fortunes qu´il s´est construit en faisant fi de quelques valeurs humaines les plus élémentaires telles que le respect de l´autre, l´amour et l´humilité. Rien provenant de ce naziste désaxé ne devrait nous étonner. On sait que l´histoire unit les peuples en les aidant à mieux comprendre leur passé, à améliorer leur présent et à construire les uns à côté des autres un avenir meilleur, mais celui-ci vient pour les diviser et les soulever les uns contre les autres afin qu´ils se mutinent. C´est le piège dans lequel il ne faut surtout pas tomber, car tel est son but. Comme a dit un professeur dont le nom m´échappe, l´histoire est un présent constant, un éternel présent, un présent continu et répétitif qui se renouvelle. Lui, connaît-il cela? Voilà pourquoi ses propos sont en quelque sorte un affront à l´histoire des deux races humaines qui, bien qu´ils s´aiment et se haissent en même temps, ne peuvent ne pas vivre ensemble. Une ignorance du sens de l´histoire de la part de ce monsieur et du groupe suprémaciste blanc qu´il semble incarner, mais aussi un mépris de l´histoire de la part des peuples noirs qui, affaiblis et désunis, n´ont pas appris à mettre de l´ordre chez eux et à organiser leur politique migratoire, mais se sont soulevés les uns contre les autres sous la dictée de l´Occident.

Ce n´est pas le moment pour les peuples noirs de se mettre en colère, de se vouloir donner la mort, de s´en vouloir d´appartenir à la race noire, laquelle notion n´existe même pas d´ailleurs, ce à cause des stupidités de quelqu´un qui n´a aucune notion d´histoire. De plus, il est inutil d´opposer ici la fierté noire à l´imbécilité de cet homme, ce serait rendre un service démérité à ce dernier. Il s´agit plutôt, d´une part, pour tous les peuples de saisir l´occasion afin de mettre un peu d´ordre dans leur maison et de se dire en quoi ces propos pourraient-ils leur être une aubaine, un bien et un cadeau pour vivre autrement d´abord chez eux. Car, ce serait faire preuve de manque d´intelligence de croire que ces déclarations s´adressent uniquement aux noirs. C´est un signal et un message clair envoyé à tous les peuples de la terre qui continuent d´être fascinés par le rêve américain. En effet, je crois, contrairement aux autres, que de ces insultes il peut découler quelque chose de bien et de bon en ce sens que, dans un premier temps, les peuples noirs doivent comprendre qu´à travers ces déjantements les valeurs dont ils sont porteurs dans le monde: la liberté, la démocratie, les droits de l´homme, le respect de la dignité humaine, la souveraineté – kidnappées par les Occidentaux en pensant obstruer la mémoire – sont aujourd´hui gravement menacées, ce, non pas uniquement pour eux-mêmes, mais aussi pour chaque être humain indistinctement, et, dans un second temps, ils doivent commencer à se prendre en charge et à se respecter tout en créant un environnement vivable chez eux d´abord avant d´envisager de se rendre chez l´autre ou chez le voisin. 

Car, peu importe ce qu´on dit, ce provocateur aux tweets dérangeants sait parfaitement ce qu´il fait. Il faut comprendre que ses propos surviennent dans un contexte de phénomène migratoire international frappant principalement les pays africains en grande partie en fuite de la misère, la pauvreté, les persécutions politiques et religieuses, les catastrohpes naturelles, les difficultés économiques et j´en passe. Or, en dépit de tout, comme dit le proverbe haitien, ''chak mièl sensib pou siro yo'', tout peuple veut protéger son territoire, ainsi quelqu´un ne peut se prévaloir le droit d´y pénétrer n´importe comment et d´attendre d´être reçu sur des velours, il y a quand bien même un peu de pudeur et de dignité à faire valoir au départ comme à l´arrivée voire à la réception. Si je suis d´accord avec l´expression selon laquelle nous sommes tous des migrants ce n´est pas pour penser que cela confère, d´une part, le droit à quelqu´un d´arriver comme bon lui semble sur le territoire de l´autre, d´autre part, le devoir de ce dernier de l´accepter tel quel au mépris du respect de ses principes de droit et de politique. De plus, si la migration est humaine, donc régie par un principe d´humanité, ou, si immigrer est un droit reconnu à tout être humain, c´est aussi un droit qu´a chaque pays de définir comment celle-ci doit se faire dans le respect de la dignité et de la liberté de l´individu sans inciter la haine, la zénophobie et le racisme. Il ne faut pas se leurrer, dans la théorie on prône l´humanité dans les politiques migratoires tandis que dans la pratique c´est le principe de la souveraineté du pays d´accueil qui prévaut. C´est bien dommage que ce soit par des propos si haineux qu´un président d´une si grande nation a choisi de s´exprimer sur un dossier aussi pointu que la migration.

3.      Ce que les peuples noirs ont besoin d´apprendre des insultes trumpistes

Les peuples noirs auront beau en vouloir à l´administration américaine de ne rien faire pour arrêter ces hémoragies langagières de ce monsieur, le condamner pour être l´aile pure et dure de la suprématie blanche et de la haine des noirs, crier même s´il le faut, mais, s´ils ne se rendent pas compte combien leur étroitesse d´esprit, la défense de leurs intérêts mesquins et leurs démagogies ont été à l´origine de ces trivialités de la part de cet individu, même s´il est à la tête d´une nation puissante, les condamnations et les dénonciations n´auront presqu´aucun effet. Les nations noires révoltées par ces propos ont besoin de savoir que c´est l´heure qui est venue pour elles de se donner une autre image tant à l´intérieur qu´à l´extérieur sur le plan développementiste et migratoire. Au lieu d´afficher un comportement aussi déjanté que celui reproché à l´autre, et, parallèlement à l´idée de se fâcher, de se gueuler ou de se sentir envahis par l´esprit des leaders comme Desssalines ou Martin Luther, il leur vaudrait mieux de saisir l´opportunité pour s´analyser, s´évaluer, se comprendre, se redéfinir et s´unir pour lutter non pas seulement contre ce que les autres diraient ou penseraient d´eux, mais surtout contre leur propre manière d´immigrer. Je crains fort que les protestations suscitées par les excès de langage de ce monsieur ne se meurent en même temps qu´elles se sont fait entendre.

En effet, les peuples noirs insultés, en particulier les haitiens, ont plus que jamais besoin de se prendre au sérieux, car, certains propos peuvent être durs à entendre surtout quand celui qui les profère incarne une fonction publique et politique, mais la grande question est de savoir, au-delà de tout sentiment nationaliste ou d´humanisme camouflé et hypocrite, s´ils ne correspondent pas effectivement aux conditions de vie de ceux et celles à qui ils s´adressent? Ces dirigeants des pays concernés par ces insultations, qui expriment hypocritement leur indignation, n´y ont-ils pas eux-mêmes contribué en pillant leur pays, en exploitant leur propre peuple et en les chassant hors de leur propre terre natale? Les insultes peuvent être proférées soit à cause d´une arrogance, soit à cause d´une réalité dite de manière trop crue, mais quelque part elles cachent une certaine vérité. Personne ne peut étouffer la vérité. Il est plus facile de condamner l´autre pour ses expressions désobligeantes, insultantes, humiliantes ou choquantes que, après les avoir condamnées, de mettre de l´ordre dans son système et  dans son environnement. Et, de même, bien qu´il ne soit conféré à personne le droit d´insulter et de mépriser l´autre quels que soient son origine, sa culture, sa langue, sa famille, son pays, mais certaines insultes ne méritent pas seulement une réponse verbale, populiste et hypocrite, mais bien au-delà une réponse pragmatique, constante et pratique afin que les mêmes choses ne se répètent plus. En d´autres termes, après une insulte insupportable il ne sert absolument à rien de se sentir offenser si l´on n´est pas prêt de se corriger, de se redresser et de se renforcer.

Loin delà l´idée de blamer, mais il s´agit plutôt cette fois-ci d´un appel à une action pragmatique, réelle et concrète au lieu de pleurnicher, à une conscience de soi, à un regard autoreflexif sur soi au lieu d´écouter ou de s´enorgueillir de ce que les autres disent ou pensent. Il est humain de s´intéresser plus aux félicitations qu´aux insultes, cependant, si certaines félicitations renvoient parfois à une fausse conscience de soi, certaines humiliations peuvent être au contraire une opportunité de recouvrer sa vraie nature et de comprendre son véritable être. Cela ne veut, aucunement, dire qu´il faut toujours des insultes, des humiliations et des grivoiseries comme celles de ce monsieur pour fouetter son orgueil et avoir bonne conscience de soi. Par contre, c´est juste pour dire que quand une personne sait ce qu´elle est effectivement et ce qu´elle représente pour les autres, aucun propos de cette nature ne saurait l´ébranler voire l´affaiblir. Bien au contraire, les mépris serviront à la rendre beaucoup plus forte, ferme, confiante, rassurante que jamais. Les insultes n´ont eu et n´auront jamais raison de celui ou celle convaincu(e) de ce qu´il est, d´où il vient et où il va. Voilà pourquoi cet article était un appel aux peuples – mes compatriotes haitiens et mes frères africains particulièrement – qui se sentent offusqués par ces propos sans qualificatif pour leur dire que mis à part que c´est leur droit le plus entier d´exprimer leur colère contre ceux-ci, mais surtout pour leur supplier de saisir pour une inième fois – car cela fait des lustres que des migrants des pays pauvres issus de surcroît des nations noires sont persécutés, humiliés et discriminés – cette opportunité pour transformer ces insultes en occasion de s´organiser et de se développer pragmatiquement.

Considérations finales

Somme toute, il y a lieu de s´appitoyer sur le sort du peuple américain qui vit quotidiennement les dégringolades des valeurs démocratiques et humaines pour lesquelles il a courageusement combattu. Cette séquestration raciste et coloriste des États-unis d´Amérique aujourd´hui qui ont été, sont et resteront – qu´il le veuille ou pas – un pays d´immigration, une terre de migrants avec la force et le sang desquels ils sont si puissants et forts aujourd´hui, est la preuve de leur rétrogradation. L´histoire ne peut, en aucun cas, être responsable de l´ignorance, de l´idiotie et de la médiocrité de quelqu´un qui est entrain de couper les racines de l´arbre sur lequel il asseoit sa fortune. Sans migration on ne saurait parler de civilisation, de développement, de progrès, d´évolution et de révolution dans un aucun pays du monde. C´est une autre manière de dire que peu importe ce que disent et pensent les incervellés et pathétiques comme ce dernier, où qu´ils soient et à quels que groupes racistes et extrémistes qu´ils appartiennent, la migration restera une partie intégrale et intégrante de la personne humaine, vouloir la combattre c´est se rebeller contre l´humanité elle-même.

Références
DAWSEY, Josh. Trump deirdes protection for immigrants from ‘shithole countries’. The Washington Post. Washington, 12 janvier 2018. Disponible sur: www.washingtonpost.com. Dernier accès le 14 janvier 2018.
FRANCEINFO AVEC AFP. Donald Trump se demande pourquoi les immigrés aux États-Unis viennent de «pays de merde» comme Haïti. Franceinfo. Paris, 12 janvier 2018. Disponible sur: www.francetvinfo.fr. Dernier accès le 14 janvier 2018.
GAURON, Roland. Les États-Unis s´interrogent sur la santé mentale de Donald Trump. Le Figaro.fr. Paris, 13 janvier 2018. Disponible sur: www.lefigaro.fr. Dernier accès le 14 janvier 2018.
GÉLIE, Philippe. Donald Trump ne veut pas d´immigrés venant de «pays de merde». Le Figaro.fr. Paris, 12 janvier 2018. Disponible sur: www.lefigaro.fr. Dernier accès le 14 janvier 2018.
GUYONNET, Paul. Trump s´en prend aux immigrants en provenance de "pays de merde". Huffingtonpost France. Paris, 11 janvier 2018. Disponible sur: www.huffingtonpost.fr. Dernier accès le 14 janvier 2018.
LE MONDE. Trump traite Haïti et des nations africaines de «pays de merde». Le Monde.fr. Paris, 12 janvier 2018. Disponible sur: www.lemonde.fr. Dernier accès le 14 janvier 2018.
MADAN, O. Monique. Trump called Haiti a ‘shithole’ country – now South Florida lawmakers are not holding back. Miami Hérald. Miami, 11 janvier 2018. Disponible sur: www.miamiherald.com. Dernier accès le: 14 jan. 2018.
WATKINS, Eli, PHILLIP, Abby. Trump decries immigrants from ‘shithole countries’ coming to US. CNN. Washington, 12 janvier 2018. Disponible sur: www.cnn.com. Dernier accès le 14 janvier 2018.

Jean FABIEN

Campinas, 14 janvier 2018



[1] Depuis le début de ses escalades verbales et de ses propos agaçants par ses tweets émotifs et impulsifs sur des dossiers sensibles et brûlants, notamment celui de la Corré du nord, la presse américaine et celle du monde entier ne cesse de questionner l´état de la santé mentale du président. Le livre de Michael Wolff, The fire and Fury in the Trump White House vient d´enfoncer le clou (Le Figaro, 13 janvier 2018).