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LIRE LES AUTRES EST UN CHEMIN INCONTOURNABLE DE LA CULTURE INTELLECTUELLE

LIRE LES AUTRES EST UN CHEMIN INCONTOURNABLE DE LA CULTURE INTELLECTUELLE

La lecture est une activité à la fois spirituelle et intellectuelle parce qu´elle garantit non seulement une ouverture d´esprit, mais aussi une vaste culture intellectuelle. Il y existe certes, des lectures plus intéressantes et importantes que d´autres en ce sens qu´on peut dire, en d´autres termes il y a lecture et lecture, de telle sorte qu´on ne puisse pas consacrer son temps à lire n´importe quoi. Toutefois, quelles que soient sa source et sa nature, toute lecture se veut à priori informative sans être forcément instructive ou éducative. Lire c´est comprendre et comprendre c´est agir dans le sens positif. Quelqu´un qui prend l´habitude de lire deviendra de plus en plus cultivé, parviendra à connaître le goût de la lecture, saura comment apprécier les ecrits des autres et pourra à l´avenir, s´il le veut, devenir écrivain. Il est vrai que l´écriture est une autre activité découlant de l´apprentissage de la lecture, mais il faut savoir lire avant de savoir écrire, car lire c´est d´abord lire les autres.

Le secret du perfectionnement réside dans l´habitude à observer et à imiter les autres en les lisant bien sûr, car comment peut-on devenir lecteur si on ne prend pas l´habitude de lire l´écrit des autres ? Comment peut-on devenir également écrivain, de quelque stade où l´on se situe, si l´on ne prend pas l´habitude d´écrire ? Quoique différentes, la lecture et l´écriture sont deux activités spiriuelle et intellectuelle qui se rejoignent dans un angle de perfectionnement de la culture intellectuelle de tout être humain. Si l´on veut être lu, il faut d´abord lire les autres. Lire les autres est une culture intellectuelle que l´on s´acquiert au fil du temps, c´est un processus qui réclame beaucoup d´assiduité, de concentration et de profondes réflexions. Il n´existe le plus grand mal que l´on puisse faire à une personne que de minimiser ou de dénigrer impunément son oeuvre. L´oeuvre pour laquelle elle a consacré des jours et des nuits sans sommeil et même parfois des années à concrétiser, ce n´est pas juste, je le répète, ce n´est pas juste, c´est nier les efforts de cette personne en la crucifiant á la croix.

La lecture est pour l´esprit ce que la respiration est pour le corps, elle lui procure tout ce dont il a besoin pour se mettre en éveil et à l´âme pour conserver sa pérénité. Lire est un acte  avec lequel on ne peut jouer. Au lieu d´afficher un comportement indifférent à l´égard de l´écrit des autres, il vaut mieux ne pas le lire, c´est tout. Ainsi, vous l´éviterez le supplice de vos démangaisons et de vos hantises. Cependant, il ne faut pas mettre en cause le droit qu´a  chaque individu de porter sa préférence sur un auteur ou un écrivain de son choix, mais il convient de s´attaquer à ceux-là qui ne prennent ni l´habitude de lire ni l´habitude d´écrire alors qu´ils prétendent être capables de critiquer ou minimiser les autres. De ce fait, il est important de résumer ainsi leurs actions :'' Penser pour ceux qui ne pensent pas,  lire pour ceux qui ne lisent pas et écrire pour ceux qui n´écrivent pas ''. Avec une telle option, on se lave de toute sorte de critiques aveugles, les critiques aveugles sont celles qui se produisent sur la base de l´émotion et du ''VOYE MONTE'' sans maîtriser correctement le sujet en question.

En fait, tout produit de l´homme en particulier son écrit est susceptible de critique parce qu´il est un être fini et imparfait issu d´un être infini et parfait, donc sa pensée et sagesse ne sauraient être qu´une faible et insignifiante parcelle de celles de son Créateur. L a critique dont il est question ici doit être constructive, rationnelle et logique. La critique constructive est celle qui fait avancer les choses, qui honore les efforts consentis sans intention de condamner, qui soit capable d´identifier les points forts ainsi que les points faibles, les bons et les mauvais côtés, mais surtout dans une attitude d´amour, d´encouragement, de tendresse et d´humilité afin de susciter à mieux faire. Il est clairement établi  que pour être cultivé, il faut d´abord lire les autres, c´est en lisant les autres qu´on apprend à lire. Tout écrivain est d´abord lecteur de son propre écrit, car avant d´être écrivain il est d´abord lecteur comme dit Dany Laférière. Ce n´est pas une option, mais une obligation, lire les autres doit être non seulement un acquis intellectuel, mais surtout le chemin incontournable par où doivent passer tous ceux qui aspirent à devenir des gens d´une grande culture intellectuelle.

Lire les autres c´est reconnaître leurs efforts et apprendre de leurs expériences, car la vie est une école, on apprend aussi de l´expérience des autres. Par la lecture de l´oeuvre des autres on devient un admirateur sans le savoir, et demeurer dans l´admiration de la lecture c´est se cultiver davantage. Le savoir ne se trouve pas seulement sur les bancs de l´école, dans les universités, dans les thèses de maîtrise ou de doctorat, le savoir s´acquiert aussi dans le vécu quotidien de chacun, la connaissance se rencontre partout, même dans les écrits qui paraîtraient parfois désintéressants. Quelqu´un peut s´estimer être un grand lecteur seulement en lisant le Capital de Marx, le traité théologico-politique de Spinoza, le contrat social de Jean-Jacques Rousseau, ect. Il est bon de lire ces grands auteurs, moi aussi je les ai lus en partie, et connais en quelque sorte leur courant de pensées, mais ce n´est pas seulement en les lisant qu´on se dit être un grand lecteur.Un grand lecteur est celui qui sélectionne la priorité de ses lectures et qui s´y consacre quotidiennement, en fait, un grand lecteur est celui qui se lit soi-même avant de lire les autres, et on se lit quand uniquement on écrit. Ces messieurs étant morts, leurs théories continuent à s´imposer dans le monde, mais à présent il convient d´encourager ceux qui sont vivants et qui font des efforts persistants pour produire des textes intéressants. Il n´y a de plus grand amour pour un écrivain que de le lire.

Enfin de compte, selon la Bible il y a plus de bénédictions á donner plutôt qu´à recevoir, en d´autres termes, celui qui donne reçoit plus de bénédictions que celui qui reçoit. Ce principe biblique est universel, on le rencontre dans toutes les facettes de la vie. Il y a encore un autre principe qui dit ceci : '' celui qui sème peu moissonnera peu, mais celui qui sème beaucoup moissonnera beaucoup''. Ces deux grands principes de la croissance, quand on les transpose dans la vie quotidienne, signifient exactement que celui qui lit beaucoup peut écrire beaucoup, celui qui écrit beaucoup deviendra de plus en plus excellent dans ses écrits .


Campinas, 6/12/2011

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