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LA JEUNESSE DE L’ÉGLISE CHRÉTIENNE DES CITÉS : LIEU DE FORMATION OU D´INFIRMITÉ?


Tout le monde semble être d’accord avec ce proverbe disant que la Jeunesse est l’avenir d’une société. Mais à ce propos deux questions intéressantes nous viennent à l’esprit : de quelle Jeunesse il s’agit? Quelle est la vision de cette société dont la Jeunesse se déclare être la progéniture? En fait, l’Église (les Assemblées locales) en tant que la plus vieille et prestigieuse institution créée par Dieu pour conserver Ses relations avec l’humanité, est constituée majoritairement de jeunes qui représentent la Jeunesse chrétienne. La Jeunesse chrétienne est considérée comme la lumière sur le plan spirituel, moral, intellectuel et social, afin d’éclairer l’antenne de ceux-là qui se trouvent encore dans les ténèbres. Mais il semble qu’elle s’est transformée en une véritable boule de ténèbre, au lieu d’influencer, elle se laisse influencer par les vaines et mauvaises pratiques. A ces deux questions posées plus haut, tout en mettant l’accent sur la Jeunesse de l’Église Chrétienne des Cités, nous allons essayer d’apporter quelques éléments de réponse. Pour ce faire, nous allons d’abord débuter notre réflexion par une approche historique, puis nous nous intéressons à une analyse profonde de cette Jeunesse actuelle, et enfin nous proposerons quelques pistes de solutions jugées sages de notre part afin de remédier à cette situation honteuse, de corriger cette image déconcertante qu’offre aujourd’hui la Jeunesse de l’Église Chrétienne des Cités.

I- Historique de la Jeunesse de l’Église Chrétienne des Cités

Cette approche historique est le seul témoin infaillible et fidèle du passé glorieux de cette Jeunesse responsable. Car, l’histoire est le miroir par excellence où toute entité structurelle a le droit de se garder afin de corriger ses erreurs et repartir sur de nouvelles bases encore plus solides qu’avant. Alors, nous débutons arbitrairement notre approche historique par notre arrivée au sein de cette Jeunesse.

En 1998, lors de notre première visite à l’Église Chrétienne des Cités, nous fûmes attirés par cette Jeunesse ayant eu à sa tête de belles têtes. Si respectueuse et dévouée, nous avons été saisis par elle dans une ambiance magnanime à caractère spirituelle, sociale, culturelle et intellectuelle à nulle autre pareille. Le premier constat que nous nous fait à cette époque c’est que d’une part le comité de la Jeunesse était composé de gens compétents, dévoués et très pragmatiques, d’autre part, le comité de chaque groupe constituant le socle de cette Jeunesse, plus tard nous y reviendrons, projetait la même image. Il m’importait moins peu de connaître les gens qui dirigeaient cette Jeunesse que d’apprécier les résultats de leur travail. Cette même année un camp d’été devait s’organiser au Cap-Haïtien, il fallait voir la motivation et la dextérité de ces jeunes impatients de voir arriver ce jour de départ. Malheureusement, nous ne pouvions être en leur compagnie, mais nous nous sommes dits que l’année prochaine, nous ne raterons pas cette occasion. Le prochain camp d’été était prévu aux Cayes (Torbeck) et nous y étions présents.

Les années 1999, 2000, 2001 et 2002 constituaient les années prospères de la Jeunesse. Les groupes, se réunissant séparément chaque samedi, manifestaient toujours la volonté et le désir ardent de se retrouver ensemble en association pour maintenir et poursuivre les compétitions tant culturelles, intellectuelles, littéraires que footballistiques, et ce avec une dynamicité extrême. Ces compétitions constituaient le poumon de la Jeunesse. Les championnats de vacance, les génies, les compétitions entre groupes, les conférences-débats, les activités d’évangélisation, les retraites, etc. sont les principales activités florissantes et splendides que concrétisait la Jeunesse

Vers les années 2003, un vent de désolation et de découragement commençait à souffler sur la Jeunesse, les groupes se démobilisaient et n’accordaient timidement aucun intérêt aux activités de la Jeunesse, ce à cause d’une certaine animosité, hantise et hypocrisie qu’il y avait entre les dirigeants de la Jeunesse et les jeunes. De plus, les crises politiques et les soulèvements populaires de 2004 avaient tout saccagé, ont été la dernière goutte d’eau pour renverser le vase. En effet, ces crises ont contraint certains jeunes à quitter la zone de craint qu’ils ne se fassent tuer y compris nous qui avons le privilège aujourd’hui de vous faire parvenir ces réflexions. Par ailleurs, d’autres sont allés grossir d’autres associations de Jeunesse plus précisément la Jeunesse de Tabarre et celle de Terre-Noire où nous avons apporté notre humble contribution à sa réorganisation. Depuis lors, c’est le déclin généralisé, la Jeunesse de l’ECC tombe et ne peut plus se relever. A la fin de 2004 et début 2005, c’était l’arrêt total des activités de la Jeunesse jusqu’en 2008.

Entre 2007 et 2008 des tentatives ont été mises sur pied pour voir dans quelle mesure la Jeunesse pourrait refaire surface. Une commission composée de sept (7) anciens membres de la Jeunesse a été formée à cet effet. Des rencontres fructueuses et quelque fois agitantes ont eu lieu avec Pasteur Léontès Dorlénans et le comité central dont certaines d’entre elles ne se sont pas terminées somme souhaité. A la fin de l’année 2008, cette commission a obtenu le feu vert de relancer la Jeunesse, une initiative qui allait subitement rencontré des obstacles qui la ralentissaient considérablement, faute de bras et de volonté. De plus, le problème c’est qu’il était très difficile d’effacer de la mémoire de ces jeunes victimes les séquelles de cette période de turpitude. Face à cette situation, d’autres rencontres ont été entreprises avec Pasteur Prophaite Médéus lors de son retour des Etats-Unis. Fructueuses, ces rencontres ont abouti à la formation d’un nouveau comité en 2009 pour gérer la Jeunesse qui représente la force vive de l’Église.

Entre 2009 et 2011, une période difficile pour ce nouveau comité qui, après la cérémonie de relancement officiel des activités de la Jeunesse, n’a pas su mobiliser suffisamment cette Jeunesse en vue de la rappeler à l’ordre. Jusqu’à cette date les résultats de ce comité sont amorphes, car les groupes qui représentent la structure fondamentale de cette dernière ne se réunissent plus, ni en association ni en miniature.

Enfin, il faut dire qu’à l’époque où cette Jeunesse était si en branle, on pouvait constater un progrès tant spirituel que physique, c’était la belle époque de la Jeunesse de l’ECC. Toutefois, un simple historique ne suffit pas, il faut une analyse profonde de cette Jeunesse afin de comprendre cet état boiteux dans lequel elle se trouve depuis plus de deux ans.

II- Analyse minitieuse de la situation actuelle de la Jeunesse de l’ECC

Nos réflexions sur la situation actuelle de la Jeunesse se fondent sur quatre (4) éléments. D’abord, il s’agit d’une faiblesse dans le leadership du comité en place, en suite d’une confiance non trouvé de la part des jeunes, puis d’un problème de vision, et enfin de la théorie du Doublon.

1) Faiblesse de Leadership

L’Église a adopté un principe que nous estimons noble selon lequel elle se fonde sur les différents départements et groupes qui sont ses structures fondamentales facilitant son bon fonctionnement. Ainsi, le leadership de Pasteur Dorléans l’a prouvé et le suivi en est assuré maintenant par Pasteur Prophaite. En aucun cas, sous aucune forme, il ne peut être autrement. Alors, comment la Jeunesse pourra s’épanouir si les groupes qui la constituent ne fonctionnent ou comment prétendre la faire marcher si les groupes qui en sont la base n’ont pas une autonomie relative? Dès qu’on passe outre de ce principe, on ne fait que de la pure démagogie. Il est vrai que nous héritons d’un système centralisateur en Haïti où tout doit essentiellement passer par un organe, il n’y a pas de délégation de pouvoir, mais cela n’empêche pas que l’Église puisse offrir une autre manière de faire. A noter qu’il existe une différence entre État centralisateur et État central. Le premier concentre tout le pouvoir entre ses mains, il ne le délègue à personne, tandis le second coordonne, supervise tout en agissant en dernier ressort, il est le dernier recours, la plus haute instance de décision, mais laissant une marge de manœuvre aux différentes structures qui le composent le soin de prendre certaines décisions. C’est le même virus par lequel la Jeunesse a été frappée. Le comité de la Jeunesse monopolise tout et ne laisse aucune initiative aux groupes, il concentre tout autour de lui-même, même lorsqu’il s’agit d’une simple inscription à une quelconque activité. Nous pensons que le comité de la Jeunesse doit s’occuper du général, et laisser les détails aux groupes c’est-à-dire fixer les objectifs généraux bien entendu de concert avec les groupes, et laisser leur exécution aux groupes tout en suivant scrupuleusement leur application. En réalité, une autonomie ainsi qu’une indépendance sont toujours relatives, car un seul être est revêtu de la qualité d’absolu, son nom est Dieu Éternel.

Quand les groupes ne se réunissent pas, c’est la mort automatique de la Jeunesse. En revanche, il complètement anormal et illogique que les groupe fonctionnent tandis que l’assemblée des membres de la Jeunesse n’arrivent pas à se réunir. Ce qu’il faut comprendre c’est qu’il s’agit d’un enchaînement, si un maillon de la chaîne est cassé, c’est un handicape pour toute la chaîne, eh bien il en est ainsi également dans le système de la Jeunesse. La participation des groupes dans le processus de fonctionnement de la Jeunesse est fondamentalement obligatoire pour ne pas dire indispensable. Le rôle du comité ne saurait être qu’un rôle de coordination et de supervision. Car, entendons-nous, un comité de cinq membres est-il capable d’exécuter le travail de cinq groupes composés d’une trentaine de jeunes au moins? Logiquement non. Son travail consiste à donner les grandes directives aux groupes, puis que dans l’ordre hiérarchique, il est au-dessus d’eux, mais cette suprématie doit se manifester sous forme de service, et ensuite veiller à ce que les activités que ces groupes auront à concrétiser aillent dans le sens des intérêts communs.

Cette faiblesse de leadership coûte cher à la Jeunesse, de sorte qu’on pourrait même parler d’une absence de leadership. Les groupes sont livrés à eux-mêmes, ils ne sont ni visités, ni orientés, ni assistés, de ce fait il ne faut attendre d’eux des miracles, car la Bible est claire là-dessus, on récolte ce qu’on aura semé. Si on ne structure pas les groupes, il est difficile qu’ils le fassent de leur propre chef, car normalement cette structure dont ils ont besoin doit être définie par un organe supérieur pour qu’elle soit effective. Enfin, cette faiblesse de leadership engendre le désordre généralisé des groupes, et n’est pas le seul handicape au développement et à l’épanouissement de cette Jeunesse, un manque de confiance aussi de la part des jeunes vient aussi se mêler de la partie.

2) Manque de confiance exprimée de la part des jeunes

La confiance est l’assurance que l’on a de la concrétisation d’un but ou de la bonne marche d’une institution. Il est important qu’aujourd’hui, les gens qui dirigent la Jeunesse gagnent la confiance des jeunes, sinon ils auront beau faire. Non seulement ils doivent accomplir leur tâche avec zèle, pragmatisme et dynamisme, mais surtout la considérer comme n’importe quelle grande institution dont ils assurent la gestion, et demain dont ils devront rendre compte. Les dirigeants de la Jeunesse doivent dire la vérité et se comporter avec dignité et prestige. Depuis après 2008, les jeunes tant anciens que nouveaux n’ont aucune confiance en ceux-là qui les dirigent. Ce manque de confiance caractérise en quelque sorte la figure de la Jeunesse, et ce aucun prodige ne saurait les ébranler. Deux causes majeures expliquent ce manque de confiance; d’une part il se situe dans le contenu des programmes de la Jeunesse, généralement trop rituels, très pauvres, sans esprit récréatif, aucune innovation, etc. à cet effet, le jeune ne se sent pas dans sa peau. De l’autre dans le comportement même des membres du comité de la Jeunesse. De plus, leur rencontre avec l’extérieur les attire de plus en plus vers d’autres modèles. Donc, s’il faut avoir une Jeunesse dynamique, la confiance des jeunes est un élément essentiel qu’il est important d’acquérir, car si la parole est considérée comme l’eau qui rassemble le sable qui représente les gens, alors la confiance en est le ciment permettant de les solidifier.

3) Problème ou négation de vision?

Plus qu’un problème, il ne serait pas exagéré, si on parlait d’une négation de vision. Car, la vision est la motivation suprême de tout être humain ou de tout groupe. Une personne qui vit sans vision n’est pas digne de vivre cette vie qui lui a été donnée. De même, comment un comité de Jeunesse sans vision arrivera-t-il à convaincre les jeunes, s’il ne tient pas la maturité de lui en fixer une? La vision ne consiste pas à faire ce qui a été fait, il s’agit là d’une répétition, la vision implique inévitablement Innovation. C’est venir avec de nouvelles idées, de nouvelles activités, de nouvelles stratégies et de nouveaux plans. C’est faire plus que ses prédécesseurs. Cette vision tout en restant réaliste et conforme à la parole de Dieu et aux principes de l’ECC et ceci tout en reflétant la réalité de la Jeunesse, doit être convaincante. La vision traduit la capacité de toute personne lucide et honnête, de travailler au progrès du corps qu’elle dirige. Le progrès est palpable et vérifiable. Quel est le progrès réalisé par cette Jeunesse du point de vue quantitatif et qualitatif? Quand on considère l’absence de vision, la démobilisation des groupes, la centralisation du comité et la monopolisation des programmes, il est certain que la réponse est clairement négative. Cependant, nous ne nous interrogeons pas sur la bonne volonté des gens, car cela ne suffit pas. La bonne volonté d’une personne ne suffit pas à lui garantir la capacité ni le droit de se donner des objectifs pour ne pas dire de grands objectifs, ni lui garantir la potentialité de bien diriger, si diriger signifie généralement exercer une autorité morale ou intellectuelle, donner les directives, les orientations et la destination. Ainsi donc, le mariage entre bonne volonté, compétence et vision sous la supervision du Saint-Esprit, c’est tout ce dont une personne a besoin pour diriger.

4) La théorie du Doublon

Qu’entend-on par la théorie du Doublon? Le terme Doublon est un terme employé en Bibliothéconomie qui est une science dont l’objet est de former des spécialistes dans le domaine de bibliothèques, d’archives, de musée, etc. Ce terme, employé plus spécifiquement dans les bibliothèques, désigne une répétition fautive de deux ou plusieurs ouvrages dans les rayons. En effet, dans le cas de la Jeunesse, le Doublon se traduit par deux ou plusieurs responsabilités confiées à une même personne, c’est peut-être à cause d’une faiblesse de ressources humaines, mais là encore il vaudrait mieux avoir moins de personnes dans un comité plutôt que d’en avoir beaucoup dont certaines d’entre elles sont des Doublons. Cela constitue une inefficacité pour le présent comité de bien diriger. Nous avons constaté, pendant ces deux dernières années, l’affluence de cette pratique de Doublon au sein de tous les Départements de l’ECC. Nous pensons que quelle que soit sa raison d’être, cette théorie est un handicape pour le développement et l’épanouissement des structures de l’ECC. La Jeunesse est le Département le plus important et le plus fragile de l’ECC, pour garantir son bien-être, il faudra lui supprimer cette théorie de Doublon qui représente pour elle une espèce de virus. Les membres du présent comité de la Jeunesse qui jouent ce rôle de Doublon méritent d’être réorientés vers d’autres responsabilités, car il y aura toujours des responsabilités qui ne seront jamais remplies. Cependant, dans certain cas le Doublon peut être accepté moyennant qu’il n’affecte pas le fonctionnement des autres structures, et que la personne qui en bénéficie prenne l’engagement d’être efficace dans l’une comme dans l’autre. Donc, cette théorie de Doublon est un handicape non seulement pour la Jeunesse, mais aussi pour les autres Départements, voilà pourquoi nous le dénonçons avec la dernière rigueur.

Il serait injuste, après avoir fait ressortir toutes ces analyses et critiques sur le fonctionnement de la Jeunesse, de ne pas proposer quelques éléments de solutions afin d’avoir une meilleure Jeunesse.

III- Propositions de Solutions

Dans toute crise, il y a toujours une sortie de crise, on ne peut pas passer tout son temps dans une crise ni à se plaindre d’une crise. De plus, il faut comprendre que les crises sont là pour donner de l’expérience, elles ne sont pas nos ennemis ni nos adversaires, mais notre stimulus afin de devenir plus performants. Sur ce, pour sortir de cette crise dans laquelle se trouve la Jeunesse depuis un certain nombre de temps, et comme nous avons l’habitude de le faire lorsque les autres corps de l’Église sont confrontés à des difficultés, nous avons l’immense plaisir de le faire aussi pour la Jeunesse. Nos propositions de sortie de crise sont les suivantes :

1- Supprimer la théorie de Doublon au sein du comité de la Jeunesse.
2- Répartir et définir les tâches de chaque membre du comité de la Jeunesse.
3- Organiser trimestriellement une rencontre avec les comités des groupes afin d’évaluer leur travail.
4- Organiser une réunion de planification à la fin de chaque année en vue de définir de nouvelles stratégies pour l’année à venir.
5- Organiser une Assemblée Générale des membres de la Jeunesse au moins deux fois l’an.
6- Organiser une rencontre exceptionnelle avec tous les Présidents des groupes de la Jeunesse.
7- Définir clairement un Plan réaliste de fonctionnement de la Jeunesse.
8- Redéfinir la compétition de la Jeunesse de concert avec les groupes.
9- Créer des commissions fonctionnelles, dynamiques et efficaces au sein de la Jeunesse de concert avec les comités des groupes.
10- Réorganiser les groupes en les stimulant à se diviser en plusieurs commissions.
11- Doter les groupes d’une certaine autonomie de fonctionnement.
12- Enseigner aux jeunes l’importance des groupes dont ils doivent être essentiellement membres.
13- Accorder aux groupes la possibilité de jouer leur véritable rôle de catalyseurs.
14- Établir un certain équilibre entre les groupes du point de vue d’effectif.
15- Définir un nouveau mode de fonctionnement de la Jeunesse.

Les actions urgentes à poser par le comité en place pour sortir la Jeunesse de cette crise

1- Structurer et redynamiser le comité de la Jeunesse lui-même en le dotant d’une vision réaliste par le biais d’un plan stratégique de sortie de crise.
2- Organiser et maintenir les réunions régulières du comité de la Jeunesse.
3- Discuter de ce plan avec le comité central de l’ECC.
4- Convoquer les comités des groupes question de leur accoucher ce plan et de redéfinir le fonctionnement des groupes.
5- Réunir avec les chefs de fil (Présidents) des groupes afin de fixer les règles d’intégration des nouveaux membres au sein des groupes.
6- Convoquer la Jeunesse en Assemblée Générale afin de procéder à la répartition systématique des membres de la Jeunesse tout en établissant le principe selon lequel quiconque veut devenir membre de la Jeunesse, doit être membre d’un groupe de la Jeunesse de sorte que les groupes doivent être considérés comme un tunnel qui conduit à la Jeunesse.
7- Élaborer rapidement un ensemble de principes définissant le fonctionnement des groupes.
8- Superviser le travail des groupes tout en payant de sa présence lors de leurs activités qui se tiennent chaque samedi.
9- Élaborer rapidement une feuille de rapport mensuel pour les groupes sur la présence ponctuelle et régulière de leurs membres, leurs activités réalisées et leur contribution pécuniaire.
10- Mettre sur pied des activités pouvant vraiment mobiliser la Jeunesse

Somme toute, la Jeunesse qui est l’avenir d’une société est celle qui se consacre au Seigneur, qui a comme modèle Jésus-Christ, qui se forme, s’éduque, se discipline et apte à participer à la transformation de cette société dont elle doit assurer la progéniture. Cette Jeunesse doit être dynamique, forte et prospère, respectant les valeurs et le sillon tracé par ses aînés. Cette société dans laquelle elle évolue ne doit pas l’étouffer mais de préférence lui procurer les moyens nécessaires afin de produire de bons résultats. Jeunesse de mon Église soyez fervente et disciplinée, soyez sobre et vigilante pour vaquer à la prière. Jeunesse de mon Église, prenez la responsabilité de suivre les enseignements de vos maîtres en respectant vos dirigeants et en obéissant à leurs directives. Vous, dirigeants de ma Jeunesse bien-aimée, ne faites rien par motif ni de gloire ni d’intérêt, mais soyez humbles comme des Serviteurs de Dieu sachant que votre récompense sera grande dans le Seigneur. Que la Jeunesse de mon Église soit un lieu de formation plutôt qu’un lieu d’infirmité. Son rôle n’est pas rendre infirmes ses membres, mais de les former. Que le Dieu de Paix vous donne la joie, le courage et la force afin d’être fermes dans l’accomplissement de Sa volonté.

Port-au-Prince, mars 2011

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